TPE 2016
Le Stéthoscope
Le stéthoscope initial de Laënnec,qu'il l’appellera ainsi en 1818. Au départ c'est un brouillon en papier collé puis en bois qui n’est qu’un long cylindre amplifiant les sons. Sir James McGrigor l’apportera dans le service de santé des armées britanniques en 1821.
Il subira de nombreuse modifications comme celle de Adolphe Piorry en 1828, James Hope en 1839, une version avec tube flexible par Charles James Blasius Williams.
George Cammann, un américain, créa en 1852 La forme définitive avec deux embouts pour chaque oreille.
Le stéthoscope bi-auriculaire (pour les deux oreilles) a été imaginé a partir de 1829, mais n'a été construit quand 1851.Le tube était en caoutchouc, un second modèle, plus rigide, vit le jour en 1852 à base de tubes métalliques.
Vers 1870, des stéthoscopes différent apparaissent : deux pavillons, montés chacun sur un tube et connectés à une oreille, permettait de comparer l'auscultation à deux endroits différents. Le stéthoscope contemporain fut crée par le Dr David Littmann en 1961 avec son double pavillon réversible, que l'on utilise encore de nos jours.
Le stéthoscope de nos jours comportent un, voir deux pavillons, pièces métalliques pourvues d'une membrane que l'on applique sur la peau du patient. Cette membrane, mise en vibration par les sons corporels, est reliée par un ou deux tubes souples en caoutchouc aux embouts que l'opérateur place dans ses oreilles. La lyre est une armature métallique qui produit la rigidité du système au niveau auriculaire.
Par sa construction, il constitue un amplificateur acoustique (large pavillon, petits écouteurs). Les capteurs peuvent filtrer certaines fréquences, pour recueillir les sons plus spécifiquement aigus ou graves, selon les diagnostics à effectuer.
Le stéthoscope est utilisé par les professionnel de santé afin d'écouter les battements cardiaque, le murmure respiratoire, ainsi que la tension artérielle.

Le stéthoscope bi-auriculaire
