
TPE 2016
-C'est quoi une greffe cardiaque?
La greffe de cœur est une opération visant à remplacer le cœur d'une personne par un greffon car le sien n'est plus en mesure d'assurer correctement la circulation sanguine: on parle d'insuffisance cardiaque. Elle n'est proposée que si tous les traitements permettant de garantir un état cardiaque plus ou moins stable sont devenus inefficaces.
Les pathologies entraînant cette démarche sont diverses.
La greffe cardiaque sert à traiter l’insuffisance cardiaque sévère et terminale.
Le nombre de transplantations effectuées sont bien inférieur au nombre de demandes qui peut être beaucoup plus supérieur
.... tout cela geré par:L' Agence de Biomédecine
Pour gérer toutes les demandes de greffes et offres , le gouvernement français a crée l'Agence de la Biomédecine, un établissement public de caractère administrative qui est chargé de garantir la correcte répartition des greffons selon les lois éthiques et gérer les listes des malades en attente Pour qu'une greffe soit possible , il faut qu'il y est une compatibilité au niveau du groupe sanguin entre le donneur et le receveur .Le receveur de la greffe est déterminé en tenant compte différents facteurs :
→ L'urgence de la transplantation : Les patients qui risquent de mourir sont prioritaires a la réception du donne
→ L'age du patient : Les malades jeunes sont places en tête de la liste car ils ont plus d'espérance de vie
→ La compatibilité morphologique entre receveur et le donneur : Le cœur d'un patient adulte n'est pas compatible avec la morphologie d'un enfant.
-La mort encéphalique et le don de greffe
Pour qu'une transplantation puisse avoir lieu , on doit se trouver en présence d'une personne présentant une mort encéphalique. C'est uniquement après celle-ci que le processus du don d'organe peut s'enclencher .
La mort encéphalique d'un patient a lieu après un AVC (accident vasculaire cérébral ) ou un traumatisme crânien. Suite à ces accidents , il se peut qu'il soit trop tard pour que le patient soit réanimé : le sang n'irrigue plus le cerveau. Le patient est alors considéré comme mort , on parle de mort encéphalique .
La mort encéphalique signifie qu'il n'y a plus aucune activité cérébrale, elle est définitive et irrémédiable. Le cerveaux n'étant plus irrigué par le sang , il n'est plus oxygéné ,ni nourri. Les fonctions neuronales sont détruites. Cependant la respiration et les battements du cœur peuvent être maintenus artificiellement par des techniques de réanimation comme la CEC ( circulation extra-corporelle ) du sang.
Affin de déterminer cette mort, des tests cliniques précis sont effectués. On observe l'absence totale de réactivité : les pupilles sont fixes , la respiration spontanée disparaît , il n'y a plus de réaction à la douleur ni de conscience du patient .
On remarque l’arrêt total des d'activités cérébrales et neuronale comme le montre cette image mettant en évidence la consommation d'énergie par le cerveau : dans le cas de mort cérébrale les neurones sont totalement inactifs .
.Il faut savoir que sur 500 000 décès par an , seulement 0.3 % sont des cas de mort encéphalique ce qui explique les cas rares où le prélèvement d’organe est possible .
Compatibilité /Rejet de greffe
-Hémocompatibilité
Le groupe sanguin est une classification du sang reposant sur la présence ou l'absence des antigénes sur la surface de ses globules rouges.Le système ABO regroupe les différents groupes sanguins, alors que le système Rhésus (négatif ou positif) ajoute une spécificité à chaque groupe. En tout, il existe donc 8 profils différents selon le groupe sanguin et le rhésusOn tient compte de ces dénominations lors des transfusions sanguines.Par example, un individu de groupe A ne peut pas en théorie recevoir du sang d'un individu du groupe B car il y une incompatibilité immunologique.Par contre, le groupe O- est donneur universel (il possede pas d'antigène) et le groupe AB receveur universel, puisqu'il possède les deux types d'antigènes A et B.
Mais... c'est quoi les antigènes et les anticorps?
Les antigènes sont des molécules que l’ organisme reconnait comme étrangères et peuvent être présents sous forme d’un virus, une bactérie, une cellule cancérogène etc. . Leur présence dans l’organisme provoque, après leur reconnaissance, la fabrication d'anticorps permettant de lutter et de détruire ces intrus. Les anticorps sont des protéines appelés immunoglobines qui forment partie du système de défense de l’organisme et luttent contre les antigènes, qui sont identifiés comme une menace . L'antigène provoque alors le déclenchement d’ une réaction immunitaire du système de défense . Il en existe deux types de réponse :
- Réponse innée : L’immunité innée est une réponse de l’ organisme qui agit sur n’importe quel type de infection, elle constitue la première barrière défensive de l’organisme.
-Réponse accise : L’immunité accise est une réponse a une maladie pendant laquelle l’organisme fait intervenir des cellules spécialisés, les lymphocytes. Les lymphocytes sont un type de globules blancs et on retrouve deux types :
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Les lymphocytes T : Elles sont développées dans le thymus et leur responsabilité est la destruction des cellulaire reconnues comme étrangères, comme les bactéries ou cellules cancéreuses
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Les lymphocytes B : Elle sont responsables de la fabrication des anticorps ou immunité humorale

Les greffes



Shèma facile pour comprendre la reaction immunologique
-Histocompatibilité
Lors d’une transplantation d’une greffe, l’organisme receveur met en place les antigènes des leucocytes humains, qui sont les antigènes d'histocompatibilité. Le système HLA peut être considéré comme une carte d'identité biologique, car ces antigènes sont très divers pour l’espèce humaine, jusqu’au point que deux individus non apparentés soient histocompatibles est un évènement exceptionnel. L’histocompatibilité va alors expliquer la réaction de rejet immunologique du receveur d’une greffe d'organe issue d’un donneur non apparenté.
- Qu'est-ce que le rejet ?
Le rejet de greffe par l'organisme d'un greffé est l'une des principales complications du don d’organe. Ce rejet est causé par le réaction immunologique que l'organisme du receveur développé contre l'organe greffé car il le reconnaît comme une menace. Ce moyen de défense de l'organisme est caractérisé par la création des lymphocytes T et B pour combattre l'organe intrus. Ces anticorps fabriqués lors de la réaction immunologique attaquent les antigènes de l'organe greffé, qui sont propres au donneur et qui sont interprétés comme étranges par le système de défense.
Les différentes formes de rejet
Plusieurs formes de rejets existent et se caractérisent par leur moment de survenue après la greffe, et par les types de lésions constituées au niveau du greffon.
On en distingue trois types de rejets :
Le rejet hyper aigu : il survient dans les heures qui suivent la transplantation et est causés par la formation des caillots aux vaisseaux qui irriguent l'organe greffé.
Ce rejet est essentiellement dû à l’attaque des anticorps du receveur contre les antigènes portés par le greffon. Pour prévenir ce type de rejet, des tests de compatibilité sanguine entre le donneur et le receveur sont effectués pour éviter le déclenchement de la rection immunologique du receveur.
Le rejet aigu : il survient à partir du 4è jour post-greffe. L'organe greffé est le siège d'une infiltration par des cellules immuno-compétentes se manifestant par des signes fonctionnels et biologiques qui témoignent de sa survenue.
Ces signes alertent le médecin qui met rapidement en place un traitement visant à contrecarrer cette réponse immunitaire de rejet. De la précocité de ce traitement va dépendre la réversibilité des lésions.
Le rejet chronique : Ce type de rejet est la principale cause d'échec des transplantations d’organes. Le rejet chronique s'installe lentement au cours du temps pour aboutir à une perte de l'architecture du greffon qui progressivement devient le siège d'une fibrose aboutissant à la perte progressive des fonctions de l'organe greffé. Une nouvelle transplantation est alors nécessaire.
Antirejet
Pour éviter le rejet de greffe, des traitements immuno-suppresseurs de plus en plus efficaces ont été crées pour contrôler les crises de rejets aigus. En outre, si ‘histocompatibilité et l’hémocompatibilité, entre le Donneur et le Receveur ont été respectées ainsi que l’utilisation des médicaments antirejet de nouvelle génération vont permettre de réduire rejet chronique et de favoriser la survie à long terme de l'organe greffé.